Deux êtres étranges sont jetés dans un espace inconnu, un paysage qui est peut-être un jardin d’enfant ou une décharge publique ou une installation d’art contemporain ou les ruines d’un rituel étrange. Bref on ne sait pas. Les objets qui traînent là ont été dessinés par Fanni Futterknecht.
Ils ne sont pas inertes. Ils s’organisent en une installation qui devient le troisième corps dans la danse, une entité changeante en soi. Ils forment un monde fluide avec lesquels les performeurs entrent en contact, se mêlent et s’emmêlent, se laissent avaler puis dégurgiter.
Plutôt que de chercher à nommer les choses, I Wish I Could Speak in Technicolor déconstruit les identités et les formes, juxtapose des choses qui ne vont pas ensemble et se lance dans une folle expérience de la métamorphose interminable qui pourrait bien ressembler à un voyage shamanique ou à ce qui arriverait si le monde était capable d’entrer en transe.
[teaser #2 ! ]
I Wish I Could Speak in Technicolor #2 from Propagande C on Vimeo.
Pour regarder le teaser #1, c'est ici !
• • • LA PRESSE EN PARLE !
[TÉLÉGRAMME] "Simon Tanguy, chorégraphe, est revenu sur ses terres pour présenter sa dernière création « I wish I could speak in Technicolor ». " Lire la suite...
[PARIS-ART] "De manière originale, Fanni Futterknecht conçoit ce monde d’objets non comme un ensemble inanimé, mais vivant, qui croit et décroît. Sol, murs et plafond sont autant d’éléments vivants qui participent entièrement au spectacle grâce au jeu des lumières et des sons." Lire la suite...
• • • LA RADIO EN PARLE !
Simon Tanguy était l’invité du “Coup de fil” de l'émission “La Dispute” diffusée lundi dernier 14 novembre sur France Culture.
(passage à "51'12’’)
Two men enter a world of highly bizarre objects. Their growing rapport becomes an unending metamorphosis, blurring identities during a remarkable, nearby shamanic journey.